« Pour réaliser ses rêves, il faut commencer par se remonter les manches »


     Que seriez-vous prêt à faire pour atteindre vos objectifs ? En 2017, j'ai consacré 3292 heures pour construire seul dans mon garage le prototype avec lequel j'ai traversé l'Atlantique en moins de deux semaines.



     PASSION

C'est peu dire que j'ai l’amour des beaux bateaux : à admirer, à construire et surtout à naviguer. Après quatre tours de France à la voile, je me lance dans la course au large sur la Mini Transat 2013, à la barre d’un vieux prototype en bois que je retape durant trois ans dans mon garage.

     Après une treizième place et surtout une expérience initiatique de la solitude, je rachète en 2014 une épave pour en faire un bateau de course compétitif. Je finis deuxième du championnat de France promotion course au large 2015, et quatrième au classement général de la Mini Transat 2015.







      ENGAGEMENT

Le challenge fait partie de mon ADN, et l’envie de repousser mes limites et performer m’anime dès l’instant où je pars en mer. Mais l'engagement sportif sur l'eau va de pair avec l'engagement citoyen à terre.

En septembre 2019,je prends le départ de la Mini Transat 2019 en portant les couleurs d'une association qui me tient particulièrement à coeur : Project Rescue Ocean . Aujourd'hui, c'est à leur côté que je construis une nouvelle aventure en mettant le cap sur la Transat Jacques Vabre 2021 et la Route du Rhum 2022 !

 





     SAVOIR-FAIRE

La construction est au cœur de ma formation, elle est ma force et ma différence. De la structure en carbone au gréement en passant par le plus petit câble du réseau électrique du bord, quinze mois de chantier et 3292 heures de travail me permettent de construire mon troisième mini : le 945. A son bord, j'ai mis toute mon énergie à développer son potentiel de vitesse. .En 2019, c'est neuf courses, neuf podiums dont trois victoires. , et une deuxième place sur la Minitransat.







      PARTAGE

La course au large n'est pas qu'une succession d'épreuves sportives, elle lie les gens qui la suivent autour de valeurs aussi importantes que le respect de la nature, le courage, et le dépassement de soi.

C'est aussi cette envie de partager et transmettre qui m'anime dans mon nouveau projet Class40, soutenu par les entreprises Intech et CAPZA. Leurs collaborateurs et clients sont au coeur de ma communication, et les accueillir à bord pour une visite ou une navigation est une immense fierté !

EN BREF

NOM
Axel Trehin

DATE DE NAISSANCE
11/06/1988

LIEU DE NAISSANCE
Saint-Nazaire (44)

LIEU DE RÉSIDENCE
Auray (56)

FORMATION
BTS Construction Navale
Licence Pro Mise en oeuvre des matériaux composites

PROFESSION
Artisan, constructeur et préparateur de voiliers de course 

ILS ONT DIT D'AXEL...
Thomas Coville, skipper Sodebo : « C’était une super expérience de naviguer avec Axel. C’était très enrichissant. J’adore cette histoire. Ce gars qui construit ce bateau, qui le met au point. Il a tout. Il est un excellent constructeur en composite. C’est un technicien hors pair. Comme les compagnons : ils fabriquent un chef d’œuvre et bien, ce bateau, c’est ça ! »

Greg Evrard, CEO chez North Sails : . « Impressionnant de maturité et de volonté, Axel incarne des valeurs d'abnégation, d'autonomie, d'exigence vis à vis de soi-même et va au bout de son rêve coûte que coûte. »

Stéphane Bruzac, directeur de la société Mécanique Précision de l’Ouest : . Partenaire depuis 2013 de tous les projets d’Axel, j’ai trouvé en lui la ténacité et l'authenticité de mon entreprise bretonne.

Mon CV, en course et en chantier :

En 2017, je construis seul mon prototype en vue de prendre le départ de la Mini-Transat 2019? Après 3 300 heures de travail, je mets à l'eau mon bateau en juin 2018, et remporte dix jours après le Mini Fastnet. En 2019, je participe à neuf courses conclues par neuf podiums dont trois victoires et une record de l'épreuve sur le MiniFastnet 2019 en double avec Thomas Coville.

En septembre 2019, je prends le départ de la MiniTransat sous les couleurs de l'association écocitoyenne Project Rescue Ocean. Je remporte la première étape et finis deuxième de la seconde étape. Je remporte le classement Mini 2019 dans la catégorie prototype. 

 

A l’été 2014, je rachète une épave abandonnée après une fortune de mer : le mini 716, un plan Lombard au palmarès prestigieux. Pendant huit mois, je répare ce bel oiseau blessé pour le mettre à l’eau le 15 mars 2015. C’est le début d’une saison de courses chargée en apprentissages et en réussites, puisque je multiplie les podiums, et remporte la Transgascogne à l’été.

En septembre, je sais que j’ai une carte à jouer sur la Mini Transat 2015, à bord de mon fidèle Raoul Pastèque. Sur la première étape, je réussis à ravir la deuxième place au 800 de Frédéric Denis, futur vainqueur de l’épreuve. Mais sur la deuxième étape, une casse matérielle m’oblige à ralentir durant vingt-quatre heures, et je dois laisser filer le podium : je finis quatrième au classement général de l’édition 2015, avec une furieuse envie de poursuivre l’histoire.

Ma découverte de la course au large s’est faite à bord du mini 229, un vieux prototype en bois que je mets deux ans à retaper patiemment pour pourvoir être aligné au départ de la Mini Transat 2013. Le bateau n’est pas le plus rapide, et je finis treizième à l'arrivée, après des déboires techniques importants et une météo pour le moins capricieuse.

Mais à bord de Danse avec les loups, je découvre surtout la beauté de la nature brute, loin de toute civilisation, et l’expérience de la solitude, après près de trois semaines sans contact. Le goût du large est bien là, il faut que j’y retourne...

De 2011 à 2014, je prépare et navigue ponctuellement sur le RC44 Aleph, un monotype de 13,40m aussi pointu techniquement que sportivement. Inspirés des Class America qui ont fait les belles heures de la coupe éponyme, on retrouve à bord des RC44 les plus grands spécialistes internationaux du match racing (duels) et de la course en flotte. 

A leurs côtés, j'apprends en rigueur et en concentration. De cet univers de très haut niveau, je garde que l'intensité de l'engagement est le maître mot de la réussite sportive.

 

Le Tour de France à la Voile (avant ses récentes évolutions) est un évènement incontournable sur les côtes françaises à l'été. L'épreuve a été le berceau d'apprentissage de nombreux marins. Courue en équipage sur des monotypes (bateaux identique pour tous les équipages), cette régate alterne parcours en baie (entre trois bouées) et parcours côtiers. Préparation de la navigation, précision des réglages et des manoeuvres, la régate au contact est formatrice et très exigeante.

Après trois années aux côtés d'équipages étudiants de 2008 à 2010 (Essec - SNL et Normale Sup' - Lagardère), je navigue avec l'équipage de Batistyl en 2011. Ces années restent pour moi celles de la découverte d'une vraie passion pour la régate de haut niveau, notamment des parcours côtiers au ras des cailloux pour jouer avec les veines de courant. 

Beaucoup de régates en J80, en Dragon, en Grand Surprise ou en Corsaire me permettent de me spécialiser dans les séries monotypes (régates qui se courrent sur des bateaux identiques pour l'ensemble de la flotte). J'ai l'opportunité de côtoyer nombre de marins de qualité au côté desquels je parfais mes connaissances de chaque poste à bord (réglages, manoeuvres sur la plage avant, tactique et navigation). 

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TY STARTIGENN

Axel TREHIN

06.67.39.06.78

axel.trehin@gmail.com

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