Tout commence dans un garage....

     A 19 ans, Axel n’a aucun lien avec la course au large, mais est déterminé à en faire son métier. S’il n’a pas les moyens d’acheter un bateau, tant pis : il en construira un.



     PASSION

Il lui faudra trois ans pour réparer sa première épave de 6 mètres 50, achetée pour une bouchée de pain, en parallèle de son travail de stratifieur dans un chantier prestigieux. En 2013, il met à l'eau son petit bateau et traverse pour la première fois l’Atlantique en solitaire. Plus de doute possible : il est mordu. De l’océan d’abord, mais aussi et surtout de la compétition.







      COMBATIVITE

A bord de ce bolide, Axel se fait connaître pour sa combattivité à toute épreuve. Il enchaîne les victoires, devenant l’un des marins les plus prometteurs de sa génération. Il rencontre alors ses premiers partenaires, et partage avec les équipes sa dévorante et contagieuse passion, grâce à un capital sympathie XXL. Enfin, il peut rêver plus grand…

En 2020, il s’attaque à la construction d’un Class40 innovant. Après une victoire sur la première course du circuit, il impressionne par sa régularité et son mental d’acier.

« Le challenge fait partie de mon ADN, tout comme l’envie de repousser mes limites et performer. Sur l’eau comme à terre, je ne lâche jamais l’affaire », affirme le Breton.

Sur la Route du Rhum 2022, victime d’une casse de son gréement, il parvient à changer entièrement son mât en moins de douze heures, et repart en course le couteau entre les dents. Un fait d’armes inédit dans l’histoire de cette course de légende. Après avoir rattrapé plus de vingt concurrents, il se classe 10e – un tour de force aussi remarquable que remarqué.


 

      SAVOIR-FAIRE

Aussitôt rentré, le voilà à réparer une nouvelle épave plus performante, et aligner les podiums, dont une belle deuxième place sur la première étape de la Mini-Transat 2015. Mais pour atteindre ses ambitions, il faut viser encore plus haut.

En 2018, il construit seul dans son garage un prototype de course dernier cri – 3292 heures de travail et treize kilos de perdus. Il partage avec passion ses récits de chantier, et se crée une communauté fidèle et engagée.

 







      PARTAGE

La course au large n'est pas qu'une succession d'épreuves sportives, elle lie les gens qui la suivent autour de valeurs aussi importantes que le respect de la nature, le courage, et le dépassement de soi.

C'est aussi cette envie de partager et transmettre qui anime Axel dans son projet Class40,qui porte les couleurs de Project Rescue Ocean, ONG de défense de l'environnement dont il est ambassadeur depuis 2019, et créateur de l'antenne Breagne. Soutenu par les entreprises Intech, Westlake Plastics, Uship et Efeso management consultants. /strong>, l'aventure est aussi une histoire humaine. Leurs collaborateurs et clients sont au coeur du projet , et les accueillir à bord pour une visite, une sensibilisation à la pollution plastique ou une navigation est une immense fierté !

EN BREF

NOM
Axel Trehin

DATE DE NAISSANCE
11/06/1988

LIEU DE NAISSANCE
Saint-Nazaire (44)

LIEU DE RÉSIDENCE
Auray (56)

FORMATION
BTS Construction Navale
Licence Pro Mise en oeuvre des matériaux composites

PROFESSION
Artisan, constructeur et préparateur de voiliers de course 

ILS ONT DIT D'AXEL...
Thomas Coville, skipper Sodebo : « C’était une super expérience de naviguer avec Axel. C’était très enrichissant. J’adore cette histoire. Ce gars qui construit ce bateau, qui le met au point. Il a tout. Il est un excellent constructeur en composite. C’est un technicien hors pair. Comme les compagnons : ils fabriquent un chef d’œuvre et bien, ce bateau, c’est ça ! »

Greg Evrard, CEO chez North Sails : . « Impressionnant de maturité et de volonté, Axel incarne des valeurs d'abnégation, d'autonomie, d'exigence vis à vis de soi-même et va au bout de son rêve coûte que coûte. »

Stéphane Bruzac, directeur de la société Mécanique Précision de l’Ouest : . Partenaire depuis 2013 de tous les projets d’Axel, j’ai trouvé en lui la ténacité et l'authenticité de mon entreprise bretonne.

Mon CV, en course et en chantier :

title="- En 2022, le premier changement de mât de l'histoire de la Route du Rhum" icon="ICON"

Il y a mille façons de faire une belle course. Sur les 55 Class40 au départ de cette édition 2022 de la Route du Rhum, ils étaient nombreux à pouvoir prétendre à la victoire. Après une première semaine dans le top 5, le Class40 Project Rescue Ocean est victime d'une casse majeure sur son gréement qui l'oblige à s'arrêter aux Açores. Hors de question d'abandonner, Axel trouve une solution pour emprunter le gréement d'un concurrent dont le bateau est trop endommagé pour reprendre la mer. Reparti loin derrière, il réussira à revenir dans le top 10 sur les derniers milles de course, au terme d'une remontada impressionnante ! 

En 2017, je construis seul mon prototype en vue de prendre le départ de la Mini-Transat 2019? Après 3 300 heures de travail, je mets à l'eau mon bateau en juin 2018, et remporte dix jours après le Mini Fastnet. En 2019, je participe à neuf courses conclues par neuf podiums dont trois victoires et une record de l'épreuve sur le MiniFastnet 2019 en double avec Thomas Coville.

En septembre 2019, je prends le départ de la MiniTransat sous les couleurs de l'association écocitoyenne Project Rescue Ocean. Je remporte la première étape et finis deuxième de la seconde étape. Je remporte le classement Mini 2019 dans la catégorie prototype. 

 

A l’été 2014, je rachète une épave abandonnée après une fortune de mer : le mini 716, un plan Lombard au palmarès prestigieux. Pendant huit mois, je répare ce bel oiseau blessé pour le mettre à l’eau le 15 mars 2015. C’est le début d’une saison de courses chargée en apprentissages et en réussites, puisque je multiplie les podiums, et remporte la Transgascogne à l’été.

En septembre, je sais que j’ai une carte à jouer sur la Mini Transat 2015, à bord de mon fidèle Raoul Pastèque. Sur la première étape, je réussis à ravir la deuxième place au 800 de Frédéric Denis, futur vainqueur de l’épreuve. Mais sur la deuxième étape, une casse matérielle m’oblige à ralentir durant vingt-quatre heures, et je dois laisser filer le podium : je finis quatrième au classement général de l’édition 2015, avec une furieuse envie de poursuivre l’histoire.

Ma découverte de la course au large s’est faite à bord du mini 229, un vieux prototype en bois que je mets deux ans à retaper patiemment pour pourvoir être aligné au départ de la Mini Transat 2013. Le bateau n’est pas le plus rapide, et je finis treizième à l'arrivée, après des déboires techniques importants et une météo pour le moins capricieuse.

Mais à bord de Danse avec les loups, je découvre surtout la beauté de la nature brute, loin de toute civilisation, et l’expérience de la solitude, après près de trois semaines sans contact. Le goût du large est bien là, il faut que j’y retourne...

De 2011 à 2014, je prépare et navigue ponctuellement sur le RC44 Aleph, un monotype de 13,40m aussi pointu techniquement que sportivement. Inspirés des Class America qui ont fait les belles heures de la coupe éponyme, on retrouve à bord des RC44 les plus grands spécialistes internationaux du match racing (duels) et de la course en flotte. 

A leurs côtés, j'apprends en rigueur et en concentration. De cet univers de très haut niveau, je garde que l'intensité de l'engagement est le maître mot de la réussite sportive.

 

Le Tour de France à la Voile (avant ses récentes évolutions) est un évènement incontournable sur les côtes françaises à l'été. L'épreuve a été le berceau d'apprentissage de nombreux marins. Courue en équipage sur des monotypes (bateaux identique pour tous les équipages), cette régate alterne parcours en baie (entre trois bouées) et parcours côtiers. Préparation de la navigation, précision des réglages et des manoeuvres, la régate au contact est formatrice et très exigeante.

Après trois années aux côtés d'équipages étudiants de 2008 à 2010 (Essec - SNL et Normale Sup' - Lagardère), je navigue avec l'équipage de Batistyl en 2011. Ces années restent pour moi celles de la découverte d'une vraie passion pour la régate de haut niveau, notamment des parcours côtiers au ras des cailloux pour jouer avec les veines de courant. 

Beaucoup de régates en J80, en Dragon, en Grand Surprise ou en Corsaire me permettent de me spécialiser dans les séries monotypes (régates qui se courrent sur des bateaux identiques pour l'ensemble de la flotte). J'ai l'opportunité de côtoyer nombre de marins de qualité au côté desquels je parfais mes connaissances de chaque poste à bord (réglages, manoeuvres sur la plage avant, tactique et navigation). 

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Axel TREHIN

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axel.trehin@gmail.com

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